avoir 20 ans au Caire

Saturday, October 01, 2005

1ere journee

Le reveil sonne a 8 heures. Nous avons rendez-vous avec Anaelle et Benoit les deux collocs pour une premiere journee de recherche d appart...
Nous prenons un petit dejeuner sur la terrasse, au soleil.
Premiere rencontre avec les collocs. Nous marchons en direction du DEAC avec escale a la terrasse d un petit cafe. Un chauffeur d =e taxi vient s assoir a notre table, il veut emmener le groupe de touristes voir les pyramides...ce n est pas le moment je crois. Difficilememt, nous trouvons le DEAC, mais nous sommes samedi et tout est ferme. Le concierge nous fait rentrer pour regarder d eventuelles annoncesm rien n est affiche. Il nous presente alors au "sheriff" du quartier au revovler cale dans la poche interieure de son jean. Nous decouvrons ensuite qu il s agit d un homme employe par le consulat francais pour assurer en civil la securite du quartier et completer la vigilance des gardes. Ce sheriff nous emmene vers un autre homme, plus age et lui explique ce que nous recherchons.La, l homme nous emmene visiter un appart tenus par deux vieilles femmes. L appart est vieux, sale, et pas tres accueillant. Nous quittons les lieux. Nous nous rendons chez la copine qui accueille Anaelle et Benoit,elle vit a Bab el Luq, un quartier sympa. Ca grouille et les odeurs du marche sont agreables. L amie en question d Anelle vit avec une grosse americaine baba cool feministe en pleine discussion avec le sosi de Gandhi version soudanaise au moment ou nous arrivons chez elle. Nous leur expliquons le probleme,ils nous donnent quelques numeros. J apelle Bart et convenons d un rendez vous a l heure du dejeuner. Nous passons quelques coups de fils, rien d interessant. Nous allons a la rencontre de quelques concierges, les bawwab. Un a l audace de nous faire visiter quelque chose en plein travaux, pour la modique somme de 5000 livres egyptiennes par mois.
Nous rencontrons Bart et Kathy ils sont heureux et leurs deux premieres semaines ont fait d eux des habitues du Caire. Nous dejeunons dans un endroit sympa,le patron est accueillant et me chante des chansons de Nancy Ajram. Bart nous donne le numero de son simsar- courtier- et il nous donne un rendez vous au Cafe Hurriyye-libre-le seul du Caire ou l on boit de la biere sans se cacher et ou les femmes font la bise aux hommes. le cafe est le meme que ceux des films egyptiens. C est pittoresque. Meme l homme qui balaie le sol fait partie du decor!
Muhammad, notre nouveau courtier egrenne son repertoire telephonique, ses contacts, ses relations et amis d amis pour trouver quelque chose. Nous allons tout d abord visiter un appartememt non meuble mais au loyer tres avantageux. Il s agit en fait d un atelier de peinture, d un squatt, c est non!
Apres d autres appels passes et recus, nous prenons la voiture pour aller voir autre chose.
Les deux concierges pieds nus dans la terre ne veulent pas d une colloc mixte...Nous nous rendons ensute a Garden Citym quartier des ambassades a la vegetation luxuriante et loin du brouhaha du centre sur le bord du Nil.
La concierge nous dit qu il n y pas d appartememt qu hier il a ete pris.Desespoir general. Muhammad lecourtier passe quelques appels et finalememt l appart n est pas occupe. Nous montons.L appart est grand,il y a de la lumiere et un peu de meubles. C est la premiere chose correcte de la journee. Un probleme:il n y a que trois chambres.Muhammad appelle la proprietaire, il y aurait alors une quatrieme chambre, fermee a clef servant de debarras.Madame Amina au francais parfait me propose alors d augmenter le loyer de 3 300 a 4 000 livres si elle ouvre la chambre et propose de faire une 5e chambre dans le salon. Elle ajoute que nous verrons la chambre si nous acceptons le deal,quelle blague...Elle veut une reponse ce soir en plus car d autres personnes sont tres interessees.Le contact est mauvais, je deteste en plus cette impression de pression et de chantage.Je n ai pas envie de cet appart, c est seulememt notre premiere journee de recherche...
Muhammad appelle encore des contacts et nous retournons dans les alentours du cafe Hurriyye.La se trouve George, un vieux qui s appuie sur une canne pour marcher mais dont le cerveau fonctionne encore tres bien seul des qu il s agit de gagner des sous.
Il nous emmene dans un autre appart, les abors sont biens ,le hall est spacieux.Dans l ascenseur George me demande d ou vient ce joli petit accent, libanaise? Et oui! George me fait l eloge du Liban et me demande s il y a des israeliens dans la collocs, bien sur il n a rien contre ces gens la...
Nous arrivons dans l apprt, nous sommes tous les 4 emerveilles,le coup de coeur. Spacieux, meuble, haut de plafond, salle de bains propre et recente, terrasse dominant la place Mustafa Kamal...le prix initial annonce par George passe de 4 000 a 5 000 livres, et l appart n est libre que dans 15 jours. Nous sommes decus et fatigues, impossible de prendre une decision ce soir. Chacun se separe, esperant que la nuit portera conseil.
Simon et moi nous rendons chez Bart et Kathy pour fumer un narguile. J appelle Gannat, une egyptienne rencontree a l aeroport pour lui expliquer nos problemes et lui demander de l aide. Elle va nous rappeler demain. Nous quittons l appartement pour nous rendre au Greek Club. Espace confine et donc destine a une clientele d habitues,la haute classe egyptienne qui boit de la biere et du vin rouge loin des policiers omnipresents. Nous dinons et rentrons a la pension Roma fatigues de cette eprouvante journee. Je rencontre dans le salon de l hotel un libanais le soi disant ancien pilote prive de Hariri vivant au Etats Unis reconverti dans la vente de cosmetiques. Je le quitte,il me laisse sa carte en me vantant les merites de sa creme magique naturelle et tellemement bonne pour le corps....les libanais, incorrigibles!
Je m endors,il est 3 heures.

0 Comments:

Post a Comment

<< Home