avoir 20 ans au Caire

Sunday, October 09, 2005

week end sable

jeudi 6 octobre, fete des forces armees egyptiennes, donc jour de congees national.

nous decidons alors de profiter de notre week end de 3 jours pour nous evader du bruit et de la pollution cairote pour....une osasis en plen sahara, Siwa, a la frontiere avec la Lybie.
Sortie des cours mercredi 18h, nous parons, Kathy, Bart, Simon et moi, pour la gare Moubarak, notre train pour Alex (alexandrie pour les inities) est a 19h. le train a le charme desuet du caire et de l egypte en fait. couleurs et motifs des sieges fanes, garcons qui passent dans les wagons pour nous proposer des journaux du the et toutes autres sortes choses a manger. le voyage pour alex dure deux heures et est agreable, je fais la connaissance d une egyptienne qui vit aux etats unis. elle est voilee et ne s adresse qu a moi, les garcons semblent l intimider. nous arrivons a alex a 21h, il nous faut maintenant prendre un bus pour mersa matrouh puis un autre pour siwa, 900 km separent le caire de l oasis. nous attendons le bus de 23h en fumant une chicha a la gare routiere d alex. puis, arrive le bus, nous montons , que des hommes, tous des tetes de terroristes. nuit de ramadan oblige, tout le trajet se fera au rythme d une preche violente d un imam de je ne sais ou et de chants pour les martyrs de palestine et de tout les musulmans, c est incroyable, je crois n avoir jamais fait un tel voyage, le tgv me semble finalement tellement confortable et tranquille, je promets de ne plus jamais m enerver contre les enfants qui pleurent, et qui aporteraient un peu plus de couleurs a ce sombre tableau.
nous arrivons a mersa matrouh, il est 2 heures du matins, fatigues et sales. la gare est deserte, la ville aussi. le bus qui mene a siwa est a 4 heures, nous n avons pas la force d attendre encore deux heures pour reprndre ubn au6rte bus et decidons de chercher un hotel, pour y passer la nuit et se reposer avant la fin du voyage.un chauffeur de taxi nous emmnene dans un premier hotel, nous demandons a voir la chambre avant, l odeur de pipi et de salete est insoutenable. apres un tour rapide de tous les autres hotels fermes ou complets de cette station balneaire endormie, le chauffeur nous propose de nous emmener a siwa...il est 3 heures quand nous acceptons les 300 km restants...
excitee et fatguiee, je garde peu de souvenir de ce viayge etrange dans un atxi aux neons bleus et au chauffeur de taxi qui fume trop. ce que je sais c est qu il est escorte par un autre taxi et que pendant tout le voyage je m attends a ce qu ils s arretent et nous depouillent, nous laissant en plein milieu de cette route loin de tout passage et de toute trace de civilisation quelle quelle soit. j apprendrai par la suite que bart a eu les memes frayeurs que moi.
ce que je sais aussi c est que je me reveille a 6 heures du matin quand l aube commence a montrer ses doigts de rose et quand le taxi tombe en panne d essence, sur une route entouree d un lac sale d un cote et d un desert de l autre...el hamdella, l autre taxi qui nous escortait, etait en fait la pour assurer la maintenance en cas de probleme, un proverbe egyptien dit que les egyptiens sont tres effrayes de s eloigner du nil, qu ils ne le font jamais seuls...
donc le taxi nous laisse tous les 4 sur le bord de la route, avec pour seule compagnie, le taxi en panne. apres trois quart d heures, il revient avec de l essencce, siwa n est plus tres loin. nos arrivons, a siwa, il est alors 8 heures, 13heures et 900km loin du caire...directemebt nous demandons une chambre d hotel, et dormons jusqu a12h. apres un reveil un peu difficile, nous partons explorer la ville, ou plutot le centre de l oasis. il s agit d un village ou le moyen de locomotion est la charette, ou les femmes ne sortent jamais sauf voilees, bachees, cachees, ou elles se font conduire sur les charettes par leur petits garcons de 7 ans car leur sexe vaut plus que leurs nombres d annees, et ou les hommes portent une djellaba blanche et keffieh roule en turban autour de la tete. les images d afghanistan que l on peut avoir en soi sont la realite de siwa, rien de tres gai. apres quelques achats dans une boutique d ettoffes, nous sympathisons avec le vendeur qui nous emmene faire une ballade aux alentours. nous nous enfoncons dans une palmeraie, a la recherche d une source pour se baigner. la premiere source est trop sale, la deuxieme est interdite aux femmes, et la troisieme est privee donc accepte les baigneuses en chemise, ce que nous faisons.
sur le chemin du retour,nous mangeons des dattes, il n y a qu a tendre le bras pour ca. apres un repos, c est la rupture du jeun de la journee de ramadan, la ville commence a retrouver un rythme normal, les boutiques et les restau ouvrent, meme si la popultaion qui semble vivre n est que masculine et qu ici les femmes ne semblent pas voir le droit de vivre, ou du moins pas autant que les hommes. un autre proverbe dit que la liberte n est pas quelque chose qui se doinne mais qui s attrape, les femmes sont en tord dans l histoire a siwea, si elles n ont pas de liberte, c est que ne l ont pas attrape peut etre. nous avons ensuite rendez vous avec notre ami bedouin pour boire un the. nous rencontrons d autres bedouins, et convenons d une journee dans le desert et d une nuit a la belle etoile. le depart est fixe au lendemain 14h apres la priere.
nous dormopns et nous balladons en attendant le depart, les paysages sont magnifiques.
les 14 heures arrivent, deux jeeps nous attendent, nous partons avec des espagnols. premiere escale a une source d eau "froide", 20degres, un bonheur. nous nous enfoncons ensuite dans le sable et les images de dunes, d etendues ocre et d infini resteront toujours en moi. deuxieme escale sur une grosse dune pour faire du surf...troisieme escale pour admirer le coucher de soleil. nous comptons nous installer la pour passer les nuits, mais la police des frontieres vient nous deloger et nous emmene dans un endroit frequente ou se trouvent deja 3 jepps d americains, nous ne serons pas seuls dans le desert cette nuit, il faut payer 100 dollars aux autorites pour l etre nous dinons, a la belle etoile, mangons du poulet grille eu feu, des legumes, des fruits, sous un ciel etoile. vient ensuite le momemt de dormir,il n y a pas de tentes, ce sera a la belle etoile.le ciel est magnfique, mais le froid, la durete du sol, la peur des animaux nous empechent de dormir, et lorsqu un nouveau jour se leve nous sommes tous bien rassures...
j enverrai des photos plus tard de cette experience extaordianire que nous renouvellerons dans le sina aux vacances de toussaint in chah allah. le caire semble loin, mais il nous faut rentrer, nous prenons donc un bus, puis un autre. il est 18 heures quand tous les passagers rompent le jeun ensemble et nous offrent des dattes, des bonbons et des gateaux. la tv est alors allumee. a 19h30 le bus s arrete devant un mosquee pour non pas la pause pipi, mais la pause priere.
je suis bien contente de retrouver le caire, le bruit des klaxons, les embouiteillages et tout ce que j avais laisse derriere moi pendant deux jours et qui finalement m ont bien manque.

les aventures semblent s enchainer, puisque, appel de Muhammad notre simsar pendamnt le week end, la prorpietaire de l appart njhe peut liberer l apparetavant le 21, le contrat demande le 16. Muhammad vient chez Bart et Kathy a 22 heures une heure apres notre arrivee

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