des mots en prison
moi qui pensait qu' écrire était un devoir, je n'aurai pas dû oublier que pour d'autres ce n'est pas encore un droit.
le syndicat des journalistes a organisé une soirée où tous étaient là, au moins ceux de l'opposition ,Rose Youssef, Al ghad, Al fagr, Al doustour, des indépendants, des intellectuels. tous ont fait acte de présence pour assister à un film des manifestations des mois derniers. certains ont pleuré on voyant cette fille allongée sur le trottoir se faire frapper à coups de matraque par cinq policiers, d'autres ont hurlé on voyant ces hommes en civils se battre avec un jeune manifestant, d'autres encore ont ri en voyant des dizaines de cars de CRS portant des armes vieilles de l'Union Soviétique, face aux manifestants armés de pancartes et de hauts parleurs. les mots effrairaient-ils les fusils?
cette éternelle question a trouvé son éternelle réponse. une fois de plus le pouvoir des mots a été victime, et 20 bloggeurs egyptiens sont actuellement en prison pour avoir tenu des propos anti-gouvernementaux. le blog offre une chance à chacun de s'exprimer, mais la censure est présente, trop présente. et la chance de s'exprimer, celle que l 'egyptiens n'ont pas eu ni à l'école, ni dans la rue, s'envole en même temps que les espoirs et les rêves de démocratie. ils parlent encore de ce mois de mai 2005 lorsqu'ils demandaient la suppression de l'article 76 de la constitution. ils ont eu leurs élections démocratiques, les premières depuis longtemps, mais elles étaient truquées et les manifestations d'une violence sans précédents où les CRS frappaient des femmes pour la première fois.
ils parleront de ce moi de mai 2006, rythmé par la valse des manifestations et des enfermement, ce mois de mai 2006, où une fois de plus, les mots ont retrouvé leur place dans des cellules sombres et humides, celles de l'obscurantisme.
le syndicat des journalistes a organisé une soirée où tous étaient là, au moins ceux de l'opposition ,Rose Youssef, Al ghad, Al fagr, Al doustour, des indépendants, des intellectuels. tous ont fait acte de présence pour assister à un film des manifestations des mois derniers. certains ont pleuré on voyant cette fille allongée sur le trottoir se faire frapper à coups de matraque par cinq policiers, d'autres ont hurlé on voyant ces hommes en civils se battre avec un jeune manifestant, d'autres encore ont ri en voyant des dizaines de cars de CRS portant des armes vieilles de l'Union Soviétique, face aux manifestants armés de pancartes et de hauts parleurs. les mots effrairaient-ils les fusils?
cette éternelle question a trouvé son éternelle réponse. une fois de plus le pouvoir des mots a été victime, et 20 bloggeurs egyptiens sont actuellement en prison pour avoir tenu des propos anti-gouvernementaux. le blog offre une chance à chacun de s'exprimer, mais la censure est présente, trop présente. et la chance de s'exprimer, celle que l 'egyptiens n'ont pas eu ni à l'école, ni dans la rue, s'envole en même temps que les espoirs et les rêves de démocratie. ils parlent encore de ce mois de mai 2005 lorsqu'ils demandaient la suppression de l'article 76 de la constitution. ils ont eu leurs élections démocratiques, les premières depuis longtemps, mais elles étaient truquées et les manifestations d'une violence sans précédents où les CRS frappaient des femmes pour la première fois.
ils parleront de ce moi de mai 2006, rythmé par la valse des manifestations et des enfermement, ce mois de mai 2006, où une fois de plus, les mots ont retrouvé leur place dans des cellules sombres et humides, celles de l'obscurantisme.
0 Comments:
Post a Comment
<< Home