ces enfants qui jouent au pied des pyramides...
La rencontre avec ces trois cônes multi-millénaires a été plus que marquante. Marcher sur les traces de l’ Histoire avec une telle facilité est plutôt déconcertante :
Sentir que ces morceaux de pierre sont restés là, des années, imperturbables pendant que le reste du monde vivait, avançait et se déchirait.
Sentir aussi que parfois il nous est permis de croire que l’on a le droit de rattraper l Histoire et que ce n’est pas elle qui nous court après.
Sentir que l’on est tout petit.
Sentir la moiteur et l humidité pesantes dans la chambre funéraire au cœur de la pyramide.
Sentir ce vent chaud et agréable sur le visage, loin de la pollution qui nous fait face et que l'on a laissé le temps d'un voyage dans le temps.
Regarder l’impressionnante masse de pierres.
Toucher ces murs, palper l’impalpable.
Entendre et supporter ces incessantes demandes pour acheter des cartes postales, des timbres, des pyramides miniatures, des bouteilles d’eau, des ballades à dos de cheval ou de chameau.
Avoir le goût lourd et amer au fond de la gorge au moment de pénetrer le sombre et long tunnel.
Mais surtout, voir que ces enfants sales et pauvres, dans leur malheur et leur gros mots, se lancent des pierres et visent les oiseaux…au pieds des pyramides.
Sentir que ces morceaux de pierre sont restés là, des années, imperturbables pendant que le reste du monde vivait, avançait et se déchirait.
Sentir aussi que parfois il nous est permis de croire que l’on a le droit de rattraper l Histoire et que ce n’est pas elle qui nous court après.
Sentir que l’on est tout petit.
Sentir la moiteur et l humidité pesantes dans la chambre funéraire au cœur de la pyramide.
Sentir ce vent chaud et agréable sur le visage, loin de la pollution qui nous fait face et que l'on a laissé le temps d'un voyage dans le temps.
Regarder l’impressionnante masse de pierres.
Toucher ces murs, palper l’impalpable.
Entendre et supporter ces incessantes demandes pour acheter des cartes postales, des timbres, des pyramides miniatures, des bouteilles d’eau, des ballades à dos de cheval ou de chameau.
Avoir le goût lourd et amer au fond de la gorge au moment de pénetrer le sombre et long tunnel.
Mais surtout, voir que ces enfants sales et pauvres, dans leur malheur et leur gros mots, se lancent des pierres et visent les oiseaux…au pieds des pyramides.
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