apocalypse
depuis deux jours au caire, règne une atmosphère particulière. de ma chambre je ne peux voir le nil tant le brouillard est épais. la ville est cachée par une dense fumée. parfois grise, parfois ocre, certains l'expliquent par ce vent du désert, le khamsin. le soleil ressemble à la lune, et lui aussi a décidé de porter un voile. tout présente une visage différent, les immeubles, les voitures, les arbres sont recouverts d'une couche de poussière que même les quelques gouttes de pluie de ce matin n'ont réussi à effacer. les cairotes continuent leur agitation, à tâtons, sans voir où ils vont.
dans mes pires cauchemards, je m'imagine la fin du monde de la sorte, un brouillard dense cache l'univers et tente d'étouffer la vie. encore une fois, le caire résiste, et demain sera un nouveau jour...
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