les réactions qu' ont suscité mon dernier écrit sur la fatwa et les frères de lait m'ammènent à répondre au lecteur qui n'a pas laissé son identité et qui, je l'espère lira ce qui suit.
en premier lieu, je tiens à préciser que je sais que je suis une étrangère dans ce pays et que les habitants me considéreront toujours comme une étrangère. à chaque fois que je prends le taxi et que le chauffeur me demande d'où je viens, qu'un homme m'interpelle dans la rue avec un "welcome to egypt" ou avec un "you are beautiful", ou encore pire, qu'il se contente de regarder seulement mes fesses ou ma poitrine avec un sourire pervers, je suis consciente que ce mot si lourd, étrangère, est tatoué sur mon front. à chaque fois, je pense à ces étrangers que je croisais dans le métro ou dans la rue, qui semblaient évoluer dans une ville et se créer leurs propres repères dans l' anonymat et l'indifférence la plus totale des parisiens. souvent je me dis que cette année, au caire, l' étrangère, c'est moi. merci Monsieur l' Anonyme, de me le rappeler encore une fois, cela doit être la cinquième fois de la journée que je m'en rends compte.
pour ce qui est de juger et de donner un sens à des choses qui [me] dépassent, je ne crois pas en avoir la prétention, malgrès le jugement que VOUS avez porté sur moi. je me contente de décrire ce que je vois avec mes yeux d' étrangère. j'essaie de comprendre tant que je peux ces choses sans qu'elles me dépassent, de voir ce qui, d'une société à une autre diffère. ces différences sont dues au poids de l' histoire et de la tradition, comme vous le dites.
et si on parlait de l'Histoire?
l' Histoire, dans le sens logique que l'on connait tend vers le développement, et surtout le développement culturel et intellectuel. j'ai beau lire, discuter avec les rares égytptiens que je connaisse, j'ai l'impression que l'Histoire, ici, aime à aller dans le sens inverse, je ne parlerai pas de régression, que l'on ne me prête pas des jugements qui ne sont pas les miens.
les images de l'Egypte il y a quelques décennies, que les gens et mes lectures me livrent sont celles d'une Egypte ouverte, heureuse, où la culture et l'art connaissaient une certaine gloire, et aussi celle que l'on m'évoque quand on me parle par exemple des filles des années 50-60, à Alexandrie ou au Caire, jambes nues, souriantes, dans les café et les boites du nuit. aujourd'hui, les artistes sont à l'étranger ou dans des cafés poussiéreux qui gardent comme ils peuvent les souvenirs du passé, et les filles dans leur maison.
parfois, ici aussi, l'Histoire semble se figer, elle ne recule ni n'avance, ignorant que les gens qui font l'Histoire, eux changent. imaginez une grande blibliothèque, en forme de pyramide, comme celles que l'on voit à Guiza. au socle, beaucoup de livres, au sommet, un seul. plus le livre est bas, plus le lecteur peut l'atteindre, plus il est haut, plus il faut faire un effort, se mettre sur la pointe des pieds, s'élever, tirer le bras, et moins on le lit, plus il prend la poussière. ainsi, la langue arabe parlée dans la rue, celle de la majorité n'est pas celle que mes profs parlent, ni celle que parle les religieux, ni celle du Coran. le Coran a été traduit en français, en espagnol, en anglais, mais pas en égyptien. les gens changent, les mots changent, et l'Histoire ignore ces changements. des intellectuels se battent pour la réforme de la langue arabe tandis que les grammairiens des académies de Tunis, du Caire ou de Beyrouth, inventent des mots pour "téléphone", "ascenseur", "sandwich", des mots que personne n'utilisera ou même n'entendera parler. ce n'est pas ma superficialité ni ma culture d' étrangère qui me font me poser ces questions, mais des sujets que les sociétés arabes devrait appréhender et ne pas laisser quelques groupes d'intellectuels, ni superficiels, ni étrangers, mais arabes, y réfléchir.
moi qui essaie de vivre la langue, puisque j'estime que je ne l'apprends pas, mais que je la sens, la touche, la goûte et l'entends, ces choses que j'écris, sont essentielles, et je n'arrêterai pas, après cinq mois de vie au Caire de les consigner sur ce blog. mon amour pour la langue arabe, et pour sa culture, si étonnante et si riche est trop grand. trop grand pour avoir poussé une pauvre petite occidentale, à venir vivre le monde arabe un an, dans une ville aux dimensions surhumaines et à supporter, dans sa vie quotidienne des atteintes à son identité, sa féminité, sa jeunesse et à ses idéaux.
en premier lieu, je tiens à préciser que je sais que je suis une étrangère dans ce pays et que les habitants me considéreront toujours comme une étrangère. à chaque fois que je prends le taxi et que le chauffeur me demande d'où je viens, qu'un homme m'interpelle dans la rue avec un "welcome to egypt" ou avec un "you are beautiful", ou encore pire, qu'il se contente de regarder seulement mes fesses ou ma poitrine avec un sourire pervers, je suis consciente que ce mot si lourd, étrangère, est tatoué sur mon front. à chaque fois, je pense à ces étrangers que je croisais dans le métro ou dans la rue, qui semblaient évoluer dans une ville et se créer leurs propres repères dans l' anonymat et l'indifférence la plus totale des parisiens. souvent je me dis que cette année, au caire, l' étrangère, c'est moi. merci Monsieur l' Anonyme, de me le rappeler encore une fois, cela doit être la cinquième fois de la journée que je m'en rends compte.
pour ce qui est de juger et de donner un sens à des choses qui [me] dépassent, je ne crois pas en avoir la prétention, malgrès le jugement que VOUS avez porté sur moi. je me contente de décrire ce que je vois avec mes yeux d' étrangère. j'essaie de comprendre tant que je peux ces choses sans qu'elles me dépassent, de voir ce qui, d'une société à une autre diffère. ces différences sont dues au poids de l' histoire et de la tradition, comme vous le dites.
et si on parlait de l'Histoire?
l' Histoire, dans le sens logique que l'on connait tend vers le développement, et surtout le développement culturel et intellectuel. j'ai beau lire, discuter avec les rares égytptiens que je connaisse, j'ai l'impression que l'Histoire, ici, aime à aller dans le sens inverse, je ne parlerai pas de régression, que l'on ne me prête pas des jugements qui ne sont pas les miens.
les images de l'Egypte il y a quelques décennies, que les gens et mes lectures me livrent sont celles d'une Egypte ouverte, heureuse, où la culture et l'art connaissaient une certaine gloire, et aussi celle que l'on m'évoque quand on me parle par exemple des filles des années 50-60, à Alexandrie ou au Caire, jambes nues, souriantes, dans les café et les boites du nuit. aujourd'hui, les artistes sont à l'étranger ou dans des cafés poussiéreux qui gardent comme ils peuvent les souvenirs du passé, et les filles dans leur maison.
parfois, ici aussi, l'Histoire semble se figer, elle ne recule ni n'avance, ignorant que les gens qui font l'Histoire, eux changent. imaginez une grande blibliothèque, en forme de pyramide, comme celles que l'on voit à Guiza. au socle, beaucoup de livres, au sommet, un seul. plus le livre est bas, plus le lecteur peut l'atteindre, plus il est haut, plus il faut faire un effort, se mettre sur la pointe des pieds, s'élever, tirer le bras, et moins on le lit, plus il prend la poussière. ainsi, la langue arabe parlée dans la rue, celle de la majorité n'est pas celle que mes profs parlent, ni celle que parle les religieux, ni celle du Coran. le Coran a été traduit en français, en espagnol, en anglais, mais pas en égyptien. les gens changent, les mots changent, et l'Histoire ignore ces changements. des intellectuels se battent pour la réforme de la langue arabe tandis que les grammairiens des académies de Tunis, du Caire ou de Beyrouth, inventent des mots pour "téléphone", "ascenseur", "sandwich", des mots que personne n'utilisera ou même n'entendera parler. ce n'est pas ma superficialité ni ma culture d' étrangère qui me font me poser ces questions, mais des sujets que les sociétés arabes devrait appréhender et ne pas laisser quelques groupes d'intellectuels, ni superficiels, ni étrangers, mais arabes, y réfléchir.
moi qui essaie de vivre la langue, puisque j'estime que je ne l'apprends pas, mais que je la sens, la touche, la goûte et l'entends, ces choses que j'écris, sont essentielles, et je n'arrêterai pas, après cinq mois de vie au Caire de les consigner sur ce blog. mon amour pour la langue arabe, et pour sa culture, si étonnante et si riche est trop grand. trop grand pour avoir poussé une pauvre petite occidentale, à venir vivre le monde arabe un an, dans une ville aux dimensions surhumaines et à supporter, dans sa vie quotidienne des atteintes à son identité, sa féminité, sa jeunesse et à ses idéaux.
13 Comments:
Bravissima. Comme d'habitude, vous vous exprimez très bien. Les remarques de cet anonyme (lettre minuscule) m'ont étonné. Evidemment c'est un esprit qui cherche à attaquer sans réfléchir. Quand je parle de votre blog à mes étudiants, je souligne, parmi tant de beautés, que vos commentaires sont intéressants et importants surtout pour les américains parce qu'ils nous apportent une perspicacité intelligente sur une culture riche et fascinante, mais aussi complexe, voire agitée. Vos paroles révèlent toujours votre amour pour la langue arabe et pour sa culture. Grace à vous, on vit cette culture de loin. Je suis content de lire que vous n'arrêterez pas de consigner sur ce blog ces choses essentielles.
By Grammaticus, at 6:31 am
Bien di Nagla !!
By Anonymous, at 7:50 pm
Dommage que ton blog ait été rattrapé par cette vindicte sordide mais banale...anonymement de surcroit, c'est pire que tout. Ta réponse est ton image, généreuse et sûre de ses idéaux. N'oublie pas non plus que tu n'as pas à t'excuser d'être étrangère et que cette condition n'est pas exclusive!
Tiens-bon et "mort aux cons" disent-ils!
je t'M
By Anonymous, at 2:18 pm
je vois que mes critiques ont été efficientes, mais malheureusement, tu n'es pas sortie de ton éthnocentrisme bien que je partage l'avis de ton ami qui trouve que tu t'exprimes bien, quoique je ne vois pas la nécessité au sujet de ta métaphore pyramidale.
comme je te l'ai dit (je te tutois, la jeunesse est libre et universelle, et puis tu donnes l'impression d'être très cool, n'est-ce pas?), je n'ai pas donné de nom simplement car l'on ne se connait pas, mais puisque tu sembles y porter de l'importance, alors je vais me présenter. Je suis Yousra, franco-égyptienne, j'ai 21 ans.
Comme toi, j'ai deux cultures, et comme toi, je suis passionnée par la langue arabe, sa poésie, sa littérature, son art. J'éviterais de parler "d'amour" et d'employer tout le vocabulaire qui se rapporte à son champ lexical car en lisant ton dernier article, j'ai encore eu l'impression de lire qqch de vide, ce que les sociologues appellent du "langage de surface". Contrairement à ce que peuvent penser tous tes amis qui sont apparemment les seuls à te laisser des commentaires, ce n'était pas une "attaque", mais une simple critique. je pense q c'est mon droit d'émettre une opinion moins enthousiaste que celle de tes amis, sinon ce n'est pas "commentaire" mais "compliments" qu'il faut indiquer. Ce que je te reprochait c'était justement de parler de choses que tu ne connais pas et de porter un jugement sur des choses que tu ne peux pas saisir puisque ça ne fait pas parti de toi, tout comme je ne peux pas réduire le Liban à des "pétasses toutes refaites" ou "des gens prétencieux qui se revendiquent comme n'étant pas des arabes" d'après les stéréotypes véhiculés et ce que je peux recueillir d'informations dans les médias ou auprès de certaines personnes...c'est un peu comme les étrangères qui vivent en Egypte, qui portent des vêtements suggestifs voire provocateurs et qui résument les réactions des Egyptiens à de la perversité. d'ailleurs, ces derniers font de même lorsqu'ils identifient toutes les étrangères aux filles qu'ils voient presque nues à Khan el khalili, en plein midan'et'tahrir ou encore devant les pyramides. je suis sûre que tu as eu l'occasion d'en voir aussi. bref, tout cela pour dire que de part nos cultures et nos origines nous n'avons pas les mêmes points de vue. pour toi, comme pour les occidentaux en général puisque malheureusement on peut faire des généralités, l'histoire, puisque tu veux en parler, constitue une sorte de ligne dans le temps où le progrès est moteur et où il FAUT donc AVANCER. mais pour d'autres cultures, pour d'autres civilsations le progrès n'a pas la même acception et l'histoire peut être cyclique au lieu d'être longiligne. aussi je trouve tes critiques déplacées surtout de la part de qq'un qui aime la culture arabe si tant est qu'il y en ait une globalisant chaque pays arabe. je ne vais pas m'étaler sur cela d'avantage. pour en revenir à toi, tu ne connais peut-être pas l'Egypte! je suis sûre que ta connaissance en matière artistique se résume au centre français voire l'opéra, et encore... il y a de nombreuses expositions, de nombreux concerts, bon nombres de poètes et chanteurs, des écrivains intéressants et ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas connus internationalement ou par toi qu'ils ne sont pas révolutionnaires dans leur secteur. d'autre part concernant ta remarque sur les filles des années 50-60, si tu te fies aux films pour accéder à la réalité d'un pays, tu es bien naïve.ce n'est pas le cas en France, certes, mais ça l'est dans beaucoup d'autres pays, et trouves-tu que les films égyptiens d'aujourd'hui reflètent la société telle qu'elle est?! si je ne connaissais pas l'Egypte et que j'essayais de m'en faire une idée seulement par rapport à ces films, je crois que tu seras d'accord pour admettre qu'on en aurait une image totalement biaisée! il y a des endroits pour les filles en mini-jupes, tu en trouveras au Caire, mais personnellement je n'approuve pas le comportement des celle qui mettent des décolletés plongeants pour aller faire des courses ou qui laissent paraître leur string volontairement. encore une différence de point de vue. l'Egypte et la France vont vers deux extrêmes: trop de restrictions en Egypte et trop de liberté en France. j'ai honte lorsque je regarde un film Français ou Américain avec mes parents et que l'on se retrouve mal à l'aise devant des scènes érotiques alors que le film était classé "familial" bien que mon père soit Français et ma mère ait vécu en France.toi qui parlait d'atteinte à ta jeunesse, ta féminité, etc...moi j'en rencontre également en France-où il n'y a plus ni pudeur ni limite- qui me semblent plus grave, comme par exemple juger une personne par rapport à son faciès.il ya ce genre de désagrément partout dans le monde.et si vraiment tu veux éviter ces regards, habille-toi de façon à ne pas les attirer, et si là aussi c'est une atteinte à ta féminité ou quoi que ce soit d'autre et que tu ne veuilles pas changer ta façon de t'habiller, alors il reste à assumer. il faut S'ADAPTER. je peux comprendre que tous ces amalgames soient faits, mais ce que je ne comprends pas c'est qu'ils soient formulés de ta part comme étant des vérités et non de simples observations. c'est tout ce que je voulais exprimer par ma critique de la dernière fois. j'espère que tes amis et toi saurez prendre en compte mes remarques, voire y penser, et non y trouver "sans réfléchir" seulement "une vindicte sordide"(je ne vois pas où il y a de rancune par ailleurs étant donné qu'on ne se connait pas, et pour ce qui est de l'anonymat, ce monsieur est-il avancé?). quant à ce qui est "important" ou pas, chacun est libre de le juger, personnellement je trouve q ton blog est davantage un lieu de pérégrination qu'un site sur lequel on puisse réellement se documenter concernant l'Egypte, ce qui n'est pas une critique mais un constat, à moins que tu en avais l'ambition. je salue l'importance que tu as accordée à mon commentaire, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai répondu malgré la bassesse de certaine réactions. et pour répondre à ton ami "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!", j'espère avoir trouvé une expression du même niveau.
By Anonymous, at 1:28 pm
je vois que mes critiques ont été efficientes, mais malheureusement, tu n'es pas sortie de ton éthnocentrisme bien que je partage l'avis de ton ami qui trouve que tu t'exprimes bien, quoique je ne vois pas la nécessité au sujet de ta métaphore pyramidale.
comme je te l'ai dit (je te tutois, la jeunesse est libre et universelle, et puis tu donnes l'impression d'être très cool, n'est-ce pas?), je n'ai pas donné de nom simplement car l'on ne se connait pas, mais puisque tu sembles y porter de l'importance, alors je vais me présenter. Je suis Yousra, franco-égyptienne, j'ai 21 ans.
Comme toi, j'ai deux cultures, et comme toi, je suis passionnée par la langue arabe, sa poésie, sa littérature, son art. J'éviterais de parler "d'amour" et d'employer tout le vocabulaire qui se rapporte à son champ lexical car en lisant ton dernier article, j'ai encore eu l'impression de lire qqch de vide, ce que les sociologues appellent du "langage de surface". Contrairement à ce que peuvent penser tous tes amis qui sont apparemment les seuls à te laisser des commentaires, ce n'était pas une "attaque", mais une simple critique. je pense q c'est mon droit d'émettre une opinion moins enthousiaste que celle de tes amis, sinon ce n'est pas "commentaire" mais "compliments" qu'il faut indiquer. Ce que je te reprochait c'était justement de parler de choses que tu ne connais pas et de porter un jugement sur des choses que tu ne peux pas saisir puisque ça ne fait pas parti de toi, tout comme je ne peux pas réduire le Liban à des "pétasses toutes refaites" ou "des gens prétencieux qui se revendiquent comme n'étant pas des arabes" d'après les stéréotypes véhiculés et ce que je peux recueillir d'informations dans les médias ou auprès de certaines personnes...c'est un peu comme les étrangères qui vivent en Egypte, qui portent des vêtements suggestifs voire provocateurs et qui résument les réactions des Egyptiens à de la perversité. d'ailleurs, ces derniers font de même lorsqu'ils identifient toutes les étrangères aux filles qu'ils voient presque nues à Khan el khalili, en plein midan'et'tahrir ou encore devant les pyramides. je suis sûre que tu as eu l'occasion d'en voir aussi. bref, tout cela pour dire que de part nos cultures et nos origines nous n'avons pas les mêmes points de vue. pour toi, comme pour les occidentaux en général puisque malheureusement on peut faire des généralités, l'histoire, puisque tu veux en parler, constitue une sorte de ligne dans le temps où le progrès est moteur et où il FAUT donc AVANCER. mais pour d'autres cultures, pour d'autres civilsations le progrès n'a pas la même acception et l'histoire peut être cyclique au lieu d'être longiligne. aussi je trouve tes critiques déplacées surtout de la part de qq'un qui aime la culture arabe si tant est qu'il y en ait une globalisant chaque pays arabe. je ne vais pas m'étaler sur cela d'avantage. pour en revenir à toi, tu ne connais peut-être pas l'Egypte! je suis sûre que ta connaissance en matière artistique se résume au centre français voire l'opéra, et encore... il y a de nombreuses expositions, de nombreux concerts, bon nombres de poètes et chanteurs, des écrivains intéressants et ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas connus internationalement ou par toi qu'ils ne sont pas révolutionnaires dans leur secteur. d'autre part concernant ta remarque sur les filles des années 50-60, si tu te fies aux films pour accéder à la réalité d'un pays, tu es bien naïve.ce n'est pas le cas en France, certes, mais ça l'est dans beaucoup d'autres pays, et trouves-tu que les films égyptiens d'aujourd'hui reflètent la société telle qu'elle est?! si je ne connaissais pas l'Egypte et que j'essayais de m'en faire une idée seulement par rapport à ces films, je crois que tu seras d'accord pour admettre qu'on en aurait une image totalement biaisée! il y a des endroits pour les filles en mini-jupes, tu en trouveras au Caire, mais personnellement je n'approuve pas le comportement des celle qui mettent des décolletés plongeants pour aller faire des courses ou qui laissent paraître leur string volontairement. encore une différence de point de vue. l'Egypte et la France vont vers deux extrêmes: trop de restrictions en Egypte et trop de liberté en France. j'ai honte lorsque je regarde un film Français ou Américain avec mes parents et que l'on se retrouve mal à l'aise devant des scènes érotiques alors que le film était classé "familial" bien que mon père soit Français et ma mère ait vécu en France.toi qui parlait d'atteinte à ta jeunesse, ta féminité, etc...moi j'en rencontre également en France-où il n'y a plus ni pudeur ni limite- qui me semblent plus grave, comme par exemple juger une personne par rapport à son faciès.il ya ce genre de désagrément partout dans le monde.et si vraiment tu veux éviter ces regards, habille-toi de façon à ne pas les attirer, et si là aussi c'est une atteinte à ta féminité ou quoi que ce soit d'autre et que tu ne veuilles pas changer ta façon de t'habiller, alors il reste à assumer. il faut S'ADAPTER. je peux comprendre que tous ces amalgames soient faits, mais ce que je ne comprends pas c'est qu'ils soient formulés de ta part comme étant des vérités et non de simples observations. c'est tout ce que je voulais exprimer par ma critique de la dernière fois. j'espère que tes amis et toi saurez prendre en compte mes remarques, voire y penser, et non y trouver "sans réfléchir" seulement "une vindicte sordide"(je ne vois pas où il y a de rancune par ailleurs étant donné qu'on ne se connait pas, et pour ce qui est de l'anonymat, ce monsieur est-il avancé?). quant à ce qui est "important" ou pas, chacun est libre de le juger, personnellement je trouve q ton blog est davantage un lieu de pérégrination qu'un site sur lequel on puisse réellement se documenter concernant l'Egypte, ce qui n'est pas une critique mais un constat, à moins que tu en avais l'ambition. je salue l'importance que tu as accordée à mon commentaire, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai répondu malgré la bassesse de certaine réactions. et pour répondre à ton ami "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!", j'espère avoir trouvé une expression du même niveau.
By Anonymous, at 1:28 pm
la parole est d'argent, le silence est d'or.
By Anonymous, at 2:15 am
et si rencontrer un pays c'était le vivre en silence
By Anonymous, at 2:16 am
Yousra/Najla
Paix mes colombes !
Oui, le regard des égyptiens est pervers, oui le string des européennes attirent la perversité.
Non, l'histoire n'est pas un progrès économique et culturel, non l'histoire n'est pas un éternel retour.
Le problème c'est que son sens est comme l'essentiel : invisible aux yeux.
Du string ou du voile lequel est le progrès ? Liberté ou foi ?
si le progrès est une marche. Vers où nous mène le pélerinage ? Peut-être vers une plus grande humanité de l'homme. Vers un accomplissement de ce qui fait que l'homme est homme : son lien à Dieu.
Est-on plus proche de Dieu par la foi ou par la liberté ? Par la loi ou par l'esprit ? On peut porter un string et marcher sous le regard de Dieu, et porter la zebiba sans respecter Dieu en son coeur.
Cherchez mes colombes, cherchez à l'Ouest, cherchez à l'Est, cherchez et vous trouverez, puisque tout homme qui cherche la vérité, d'où qu'il soit, est une lumière pour l'humanité.
Pardon pour cette envolée. Merci pour vos débats.
A bientôt, inch'Allah
By Anonymous, at 2:37 am
Yousra/Najla
Paix mes colombes !
Oui, le regard des égyptiens est pervers, oui le string des européennes attirent la perversité.
Non, l'histoire n'est pas un progrès économique et culturel, non l'histoire n'est pas un éternel retour.
Le problème c'est que son sens est comme l'essentiel : invisible aux yeux.
Du string ou du voile lequel est le progrès ? Liberté ou foi ?
si le progrès est une marche. Vers où nous mène le pélerinage ? Peut-être vers une plus grande humanité de l'homme. Vers un accomplissement de ce qui fait que l'homme est homme : son lien à Dieu.
Est-on plus proche de Dieu par la foi ou par la liberté ? Par la loi ou par l'esprit ? On peut porter un string et marcher sous le regard de Dieu, et porter la zebiba sans respecter Dieu en son coeur.
Cherchez mes colombes, cherchez à l'Ouest, cherchez à l'Est, cherchez et vous trouverez, puisque tout homme qui cherche la vérité, d'où qu'il soit, est une lumière pour l'humanité.
Pardon pour cette envolée. Merci pour vos débats.
A bientôt, inch'Allah
By Anonymous, at 2:39 am
en tout cas Najla, il y aura eu un peu de débat dans ton blog et donc davantage de richesses! je pense que ce que dit Yousra est à prendre en compte et peut te faire avancer dans ta réfléxion, ce sont les critiques qui nous permettent à chacun d'évoluer.
ton blog reste très sympa!!
By Anonymous, at 1:23 pm
je trouve que grammaticus n est pas tres objectif... et c est pas tres sympa de reagir comme ca, ca vaut pour Pablo qui devrait demander a tout le monde de ne pas garder l anonyma! Nagla devrait etre capable de se defendre seule. c est Yousra qui l emporte pour moi, elle m a convaincu et j adore son style! quel argumentaire: simple, elegant, concis! elle a vraiment du repondant, elle a su remettre tout le monde a sa place!!! c est dommage que les americains(sans majuscule!!!) ce documentent sur les blogs de jeunes etudiantes pour instruire leurs eleves, pas tres fiable comme source, non? enfin, c est bien les americains! c est deja pas mal qu ils sachent ou se trouve l Egypte, faut pas trop leur en demamder non plus! :)
(pardon pour les accents, clavier nul.)
By Anonymous, at 4:28 pm
ce ne serait pas " les réactions qu'a suscité ,on dernier article..."?
By Anonymous, at 8:53 am
Je crois qu'il y a un problème avec ce blog cqr mon "mon" s'est transformé en "mo," et ,on pseudo en rien...au fait,trouvez-vous que donner un pseudo est plus "honnete" que donner son nom!? A bon entendeur salut!!
By Anonymous, at 9:00 am
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