avoir 20 ans au Caire

Sunday, November 27, 2005

apparament, la température est montée jusqu' à 32° aujourd'hui. atmosphère lourde, air irréspirable et surtout ciel gris chargé de pollution. jamais je n'ai ressenti cette impression d'étouffer, même dans un sauna. seules les deux lettres de mamie ont ensoleillé ma journée.
ce matin, à 8h30, impossible de sortir, le temps de marcher jusqu'au DEAC, la sueur et la fatigue m'ont envahies. tout au long de la jounrée cette même difficulté à respirer et ce ciel gris et triste. le Nil paraissait encore plus sale et le vacarme encore plus assourdissant.

l' OMS conseille de quitter le Caire tous les 15 jours...

nokta égyptienne

parfois, quand il reste quelques minutes avant la fin du cours et que le prof de grammaire a fini la leçon, il nous demande en arabe: "connaissez vous la dernière nokta?", il pourrait dire la dernière tendance, la dernière nouvelle, la dernière chanson de nancy ajram, il choisit la nokta. bien sûr, nous répondons que non, nous ne la connaissons pas. il cherche ensuite à savoir si nous voulons l'entendre, bien sûr nous répondons oui. et là, il rit avant même de commencer.
à mon tour de maintenant vous demander si vous connaissez la denrière nokta? elle toute fraîche, de ce matin, et bien sûr, elle est plus belle en arabe.

"on demande à un soudanais, un égyptien, un iraquien et un palestinien: " quel est votre avis sur les plats de viande vos pays?"
alors le soudanais demande: "qu'est-ce que "les plats"?"
puis l'égyptien: "ça veut dire quoi "la viande"?"
et l'iraquien:"ça veut dire quoi "avis"?"
enfin le palestinien:"c'est quoi "pays"?"

Thursday, November 24, 2005

doux rêves

j'ai acheté une couette (il fait froid la nuit au Caire, c'est vrai), dans un magasin: an nour wa at tawhid, la lumière et l'unicité divine. en plus d'avoir chaud, je suis protégée des cauchemards...

Tuesday, November 22, 2005

des pétales et des épines

Eric Emmanuel-Schmitt est de passage au Caire, pour deux jours. juste le temps d'une allocution à la Ligue Arabe, et la couverture de son Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, traduit en arabe.
ce soir, il était au CFCC (Culturel Français de Culture et de Coopération), pour une conférence suivie par le projection du film adapté du roman.

un petit garçon juif, Moïse/Momo, vit à Paris, avec son papa. son papa vit dans le passé douloureux de son peuple, dans l'obscurité, tandis que son fils s'imprègne de toute la lumière qu'il peut attraper, s'ouvre à la vie. le petit Momo, fait la connaissance de Monsieur Ibrahim, l'"arabe du coin" de la rue Bleue, un épicier turc à Paris. son père naturel absent, il se cherche un père spirituel pour l'aider à grandir et à avancer. une profonde amitié se crée à chaque conserve que Momo achète à l'épicerie, à chaque question qu'il pose à Monsieur Ibrahim.
"je ne suis pas un arabe, je suis musulman, un arabe est celui qui est ouvert de 8h à minuit, même le dimanche" dit Monsieur Ibrahim. il faut aller au delà des apparences, et trouver ce qu'il y a en chacun. pour l'épicier, ce qui est au plus profond de son coeur est ce qu'il trouve dans "son" Coran, dans sa lecture soufie du livre sacré. sans tenter de le convertir, il enseigne plus au petit Momo des sagesses, que des sourates. dans la religion juive, la mère transmet sa religion à ses enfants, celle de Momo a disparu. une amitié entre un juif et un musulman ne serait-il possible que si le juif est orphelin et le musulman éclairé?

face à une assemblée d'intellectuels, Schmitt doit répondre à des questions politiques, des doutes sur le dialogue des religions, des interrogations sur sa connaissance de l'Islam et du Coran. le message est tout autre. Monsieur Ibrahim laisse deux fleurs séchées dans son Coran et le lègue à son fils adoptif. Monsieur Ibrahim prend les fleurs du Coran dont trop de personnes en voient les épines.

Sunday, November 20, 2005

il est 8 heures, Le Caire s'éveille

mon emploi du temps change à parir de ce matin. j'ai cours de 8h30 à 13h maintenant.
un nuage de pollution couvre la ville déjà en ébullition. malgré l'heure matinale il est toujours aussi difficile de traverser, et de supporter le vacarme. je me demande s'il y a un moment où la ville se repose.

le caire et son nuage de pollution

deux françaises dans les rues de Sayyeda Zaynab

Es-Sayyeda Zaynab, un quartier populaire à deux station de métro du centre ville. ce quartier doit sa renommée à sa mosquée, là où la petite fille du prophète, fille de Fatima Ez Zahar, ou Es sayyeda Zaynab serait enterrée, dans la mosquée qui porte son nom. on voit alors des femmes qui embrassent les murs de la mosquée, des vieillards qui la touchent, d'autres qui prient et demandent la bénédiction de cette Zaynab. à côté, des hommes vendent des jus de fruits dans leurs petites charettes, d'autres des légumes, des jouets en plastique pour enfants, du pain, des vêtements, des fruits, des épices. une femme demande l'aumône, un enfant vend des kleenex.
dans ce quartier se trouve un sorte de club de sport, méconnu des étrangers car trop excentré et trop populaire.
après une longue et fatiguante soirée, je me réveille à 14h vendredi, une envie soudaine d'aller à la piscine, amandine partante, nous montons dans le métro.
arrivées à Es Sayyeda Zaynab, nous demandons le chemin. des petits nous courent après, nous insultent en arabe, les femmes nous jettent des regards assassins, tandis que leurs maris nous sourient. tout le monde nous regarde. après réflexion et en y repensant, je vois le comique provoqué par la situation. deux petites françaises en jupe, parce qu'après tout, on est peut-être en novembre, il fait au moins 25, qui cherchent une piscine...après une bonne vingtaine de questions, nous prenons un taxi qui nous emmène au club.
à l'entrée une mosquée, pour le réconfort avant, et après l'effort.
puis la piscine.
le hall est désert, les vestiaires aussi, il faut monter des escaliers pour y accéder mais la voix forte et pas assez douce d'un maître nageur en pleine leçon nous intimide. après le parcours du combattant que nous venons d'effectuer, une voix en arabe un peu trop dure ne va pas nous arrêter, nous prenons les escaliers. je vois une pancarte "reggal" (hommes), je redescends, puis je remonte en me disant que l'on n' a pas supporté tout ça pour rien. et là, telle l'image d'une oasis après une longue marche dans le désert au soleil, la piscine apparaît. une piscine olympique, chauffée par la douce lumière du soleil, des enfants dans l'eau...tout paraît si familier après avoir été confrontées à tant de curiositées. pas si familier puisque les sièges au bord sont tous occupés par des femmes voilées et que la maître-nageuse porte elle-aussi son "higab". deux hommes s'approchent de nous, je commence à leur expliquer que nous aimerions nager, mais que si c'est un jour pour les hommes on peut revenir. il n'y a aucun problème et nous descendons mettre nos maillots.
l'eau est délicieuse, le soleil commence à se coucher et la lumière est plus douce, des oiseaux volent au dessus de nos têtes, deux mosquées nous entourent, et il n'y a a pas un bruit, pas un coup de klaxon, le centre-ville est loin. quelle détente. après nos longueurs dans l'eau, un thé pris dans le quartier et avoir bien faire rire tous les passants, il faut revenir à la réalité: prendre le métro.
je suis toute seule, alors, pour la première fois, je monte dans le wagon pour femmes, je porte une jupe, le wagon mixte me semble trop risqué.
toutes les femmes sont voilées, toutes me regardent avec plus ou moins de gentillesse, chacune veut me céder son siège, une veut m'aider à porter mon sac qui lui paraît trop lourd pour moi. je ne me suis jamais sentie aussi intrus, aussi différente et aussi mal-à-l'aise. sûrement le regards et les remarques masculines sont désobligeantes et très difficiles à supporter, mais le plus dur est ce regard que portent les femmes sur nous. que lire dans ces yeux: jalousie? gentillesse? hospitalité? amertume? envie?
sûrment un mélange de tout ces sentiments, et de bien d'autres encore. un mélange complexe que seules les frustatrations de cette société egyptienne peuvent expliquer.

quand la gastronomie française s'installe au caire



soirée de vendredi gastronomique et repas dans notre grande salle-à-manger.


merci bart!

Wednesday, November 16, 2005

seul au monde

imaginez Le Caire, il est 12hOO, heure de pointe, klaxons, embouteillages, trottoirs bondés, du soleil. imaginez le bruit. imaginez dans ce bruit, une voiture garée sur le côté de la rue, le ticket de stationnement calé sur le pare brise. imaginez ensuite le siège du conducteur incliné, et le conducteur dans les bras de Morphée, il dort à poings fermés.
à chaque moment difficile, quand ça ne va pas, il faut sortir, descendre et affronter cette rue hostile et dure à supporter. ce genre de petite scène me rend plus légère, m' attendrit, illumine le noir de ma journée. il suffit de se dire que sous les pavés, il y a la plage.

photos

des photos du centre-ville, un Paris poussiéreux et hors du temps.







chaque matin, quand je passe devant l'agence Air France, je regarde les annonces, je n'ai même pas envie m'envoler...

Tuesday, November 15, 2005

in chah allah

s'il est des mots, des phrases qui restent, celle-là est sans conteste la plus présente dans toutes les bouches:

la bouche de l' épicier lorsqu'il m'annonce le prix à payer pour mes courses.
la bouche d'Ahmad, à la cafèt du DEAC, quand je lui commande ma quotidienne salade de crudités.
la bouche du chauffeur de taxi quand je lui demande de m'emmener n'importe où.
la bouche de Chaabane, le domestique, quand il me demande si je suis mariée et que je réponds par la négative.
la bouche du cireur au café quand je lui dis que je préfèrais du cirage blanc sur mes chaussures.
la bouche du bawwab quand je m'assure que l'ascenseur va m'emmener jusqu'au 9ème étage.
la bouche des profs qu'on leur dit "à demain" à la fin de chaque leçon.
la bouche de Hussayn, le chargé de la propreté au DEAC, quand je lui assure que mon examen s'est bien passé.
la bouche du réceptionniste qui s'est occupé de notre hôtel à Dahab lorsque l'on na voulu réservé des chambres pour notre séjour pendant l 'Aïd.
toutes ces bouches égyptiennes quand je dis que je suis heureuse ici, que tout va bien, et que la vie au Caire me plaît.
la bouche de la vendeuse quand elle m'indique le prix de ces chaussures qui me plaisent.
la bouche du vitrier au moment où nous fixons un rendez-vous pour qu'il vienne changer la fenêtre de la salle de bains.

toutes ces bouches et la même phrase: in chah allah, "si dieu veut".
difficile alors d'être sûre de ce que me réserve l'avenir, proche ou lointain.

à demain, in chah allah.

Saturday, November 12, 2005

Le Caire est une boîte à musique infernale, gigantesque.
Jamais un moment de répis, jamais une pause dans une partition sans fin, celle d'un compositeur obscur et fou. Un compositeur qui a voulu mêler les sonorités des klaxons à la voix du muezzin. Une phrase musicale s'achève sur le cri d'un petit enfant de moins de 5 ans qui vend ses kleenex et celui de l'homme qui propose des minutes de portable à 75 piastres, étrange duo. Juste le temps de prendre une brève inspiration et le thème continue, deux hommes sont descendus de leur voiture et se disputent pour savoir lequel des deux a respecté un code de la route inexistant. Le choeur des policiers prend le dessus, leurs sifflements règlent la circulation, et le cireur de chaussures frappe le dos de sa brosse sur une caisse en bois pour attirer les pieds salis par la pollution et les déchets du trottoir. Puis la mélodie avance au moment où un taxi accélère, une musique aigüe et enjouée accompagnant les changements de vitesse de la vieille Peugeot noire et blanche. Viennent alors les accords joués par les sabots de l'âne sur le goudron, la charette transporte des légumes. Comment ignorer ces voix d'hommes qui lancent des "compliments" à une occidentale qui essaie du mieux qu'elle peut de se faire a plus petite? Le thème principal est repris par une vieille radio stéréo, dans le coin d 'un café cinquantenaire, qui fait tourner des vieilles chansons d' Oum Kalthoum et d' Abd el Halim Hafez. Puis c'est un portable qui sonne, et deux, trois, quatre, cinq, alors que des poulets piaillent dans le souq de Bab el Louq. Deux vendeurs de pain ambulants, par touches successives, enrichissent le motif musical avec les rytrhmes saccadés de leur rire gras à la fin d'une nokta, blague dont seuls les égyptiens ont le secret et à qui ils doivent une certaine renommée dans tout le monde arabe. L' interminable glouglou des chichas crée un fond musical avec le bruit des dés lancés sur les parois du jeu de tric-trac.
Les musiciens cherchent du regard un chef absent, même pas virtuel. Les violentes pulsations d'une musique électro d'un club de jazz apportent de nouvelles sonorités. La dernière prière de la nuit retentit, une nouvelle journée commence, rien ne s'arrête. Motif, menuet, mouvement, symphonie, impossible à lire, impossible à comprendre, impossible à interpréter simplement à jouer comme ça, juste pour le plaisir.

Friday, November 11, 2005

dernières photos

le penguin village

sa terrasse

deux copines à Dahab

dans la grisaille de ce mois de novembre français, quelques petits rayons de soleil, images de Dahab.

montagnes du Sinaï


côtes Saoudiennes dans la brume


éternelle présence, ici dans le rôle du grand chef de la tribu des penguin du penguin village, notre hôtel

11 novembre 2005

Comme tous les vendredis ici, c'est le jour de la grande prière, c'est le premier jour du week-end. Rien d'étonnant donc, à rester chez soi, à prolonger sa nuit, à prendre un petit déjeuner au lit.
Mais peut-être qu'aujourd'hui, vendredi, des français ont fait comme moi, et ont profité de leur jour férié.
Comme les cérémonies de commémoration me semblent loins, le vent, le ciel gris de ces 11 novembre passés à la maison. Comme tout cela me paraît être un lointain ailleurs, moi qui, ici, me suis fait réveillée par l'appel à la prière.

Le rôle que joue la Rue dans l’économie égyptienne est incontestable. Sur les trottoirs, réels étalages commerçants, on peut acheter tout ce que l’on veut, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit : T-shirt, manteaux, mouchoirs en papiers, housses de portables, gâteaux secs, cigarettes, crayons, sous-vêtements, parfum, poissons dont la fraîcheur me laisse perplexe, montres en plastiques …
Hier soir, en sortant de cours, un de ces commerçants de rue m’a proposé une paire de lunettes de soleil, j’ai gentiment refusé, il m’a pourtant assuré qu’il ferait beau demain…

Les policiers ont changé d’uniforme, au costume blanc de toile succède le pull en laine et le pantalon épais. Pas un des diktats de la mode, simplement l’hiver qui est arrivé, la température a baissé à 24°…

Koull sana u anta tayyeb

Le temps de Ramadan est écoulé depuis une semaine déjà.
Finies les prêches du vendredi, trop fortes, trop violentes, trop bruyantes et qui emplissent les rues désertes de la ville au son de vieux haut-parleurs en ferraille.
Finie cette effervescence dans les pâtisseries où tous préparent le festin de la nuit.
Fini le temps de la rupture du jeûne de la journée, où les profs interrompent le cours pour partager ce moment avec collègues et personnel d’entretien, une fois l’appel impatiemment attendu et la nuit tombée.
Finies ces tables dressées dans la rue, et ces personnes attablées, bien avant l’heure, les yeux dans le vide et l’esprit dans l’estomac.
Fini ce calme exquis dans les rues du Caire au moment de la rupture du jeûne, cette impression que la vie s’est arrêtée et que le ville est à nous.
Finies les « fanouss », ces lanternes qui décorent les rues et les magasins, que portaient à l’origine les « messaharati » armés d’un tambourin ou d’une casserole parcourant les rues avant l’aube pour annoncer l’heure de manger.
Finis ces « Ramadan Karim » que l’on lance au chauffeur de taxi tel un « Joyeux Noël »
Finies ces nuits de Ramadan, prétexte à toute manifestation culturelle
Finis ces horaires d’ouverture : 11h-17/20h-23h.
Finies ces excuses à ne rien faire, à ne pas travailler.

Pour finir, on dit « koull sana u anta tayyeb », en quelque sorte « Bonne et heureuse année ».

Monday, November 07, 2005

home sweet home

Retour de Dahab, retour au Caire, minuit, dix heures de car dans les jambes, de nombreux contrôles de passeports, une fouille complète du car à Suez avec des militaires mal aimables et leurs chiens qui reniflent nos sacs.
Arrivée au Caire, ses lumières, son incessante activité, les négociations avec le chauffeur de taxi, Midane Tahrir, le Musée, le Nil, le bawwab qui dort dans le hall d'entrée et qui se réveille pour m'ouvrir la porte de l'ascenseur avec un sourire trop mielleux, l’appartement, ma chambre. Etrange et agréable sensation de se sentir chez soi, ici.

Liban, j'y tiens

J’étais dans un magasin de musique de Dahab quand la trop belle chanson de Fairouz « atini el nay » emplit le lieu. Fatiguée, heureuse d être ici, de nombreux souvenirs qui reviennent, je ne peux empêcher les chaudes et lourdes larmes qui coulent sur mon visage. Attendri, le vendeur me fait choisir un CD, en cadeau. Bart me dit alors que la prochaine fois il fera la même chose à la Fnac…

Dahab

Une semaine d'interruption, vacances de l Aid , fin de Ramadan obligent, virée à Dahab.
Le nom du lieu aurait été donné par les premiers bédouins arrivés touchés par la beauté du lieu et par celle du sable, couleur or, « dahab » en arabe. En plus de cette couleur, se mêlent l’ azur d’un ciel pur et sans nuages, le turquoise d’une mer Rouge limpide et fraîche, et l’ocre des montagnes du Sinaï. Un endroit paradisiaque, en fait. Une petite semaine de vacances de l Aïd passée au bord de la mer Rouge, à se reposer dans ce petit village à deux heures de la fameuse station Charm ech-Cheikh, et à 700 km du Caire.
Directement après les cours au DEAC mardi soir, nous avons pris le car de 19 heures en direction de Dahab. Après une dizaine de contrôles des passeports, des pauses interminables dans des stations proposant narguilés et chawarma à toute heure, une nuit de sommeil difficile, nous sommes enfin arrivés, au moment du lever de soleil dans les montagnes.
La mer, le vent, ce soleil de plomb dès 6 heures du matin, le calme nous ont vite fait oublier le Caire. La côte de l’Arabie Saoudite n’est qu’à 17km, parfaitement visible.
Pendant 5 jours nous avons alors profité de la vie à Dahab : snorkeling dans les coraux, les poissons de toutes formes et de toutes couleurs, restaurants de poissons, cocktails de fruits, plage et repos.
Outre les charmes de Dahab, il reste quand même un ghetto de touristes européens, un village où tout le monde semble heureux à passer ses journées à boire des cocktails et à bronzer. La réalité du Caire et de l ‘Egypte semblent bien loin, oubliées, voire ignorées.