avoir 20 ans au Caire

Sunday, October 30, 2005


parmi les trois, celle-ci reste ma préférée, toute chic avec son petit chapeau. c' est la plus résistante, elle su ignorer les différentes modes, celle du béret, celle de la casquette à l envers, celle de la casquette gavroche, celle du bibi, celle du haut de forme, celle du turban, celle du diadéme, tandis que les autres on préféré baisser les bras et ne rien mettre. chapeau bas!

ces enfants qui jouent au pied des pyramides...

ces enfants qui jouent au pied des pyramides...

La rencontre avec ces trois cônes multi-millénaires a été plus que marquante. Marcher sur les traces de l’ Histoire avec une telle facilité est plutôt déconcertante :
Sentir que ces morceaux de pierre sont restés là, des années, imperturbables pendant que le reste du monde vivait, avançait et se déchirait.
Sentir aussi que parfois il nous est permis de croire que l’on a le droit de rattraper l Histoire et que ce n’est pas elle qui nous court après.
Sentir que l’on est tout petit.
Sentir la moiteur et l humidité pesantes dans la chambre funéraire au cœur de la pyramide.
Sentir ce vent chaud et agréable sur le visage, loin de la pollution qui nous fait face et que l'on a laissé le temps d'un voyage dans le temps.
Regarder l’impressionnante masse de pierres.
Toucher ces murs, palper l’impalpable.
Entendre et supporter ces incessantes demandes pour acheter des cartes postales, des timbres, des pyramides miniatures, des bouteilles d’eau, des ballades à dos de cheval ou de chameau.
Avoir le goût lourd et amer au fond de la gorge au moment de pénetrer le sombre et long tunnel.
Mais surtout, voir que ces enfants sales et pauvres, dans leur malheur et leur gros mots, se lancent des pierres et visent les oiseaux…au pieds des pyramides.

anniversaire de bart


turlutu et chapeaux pointus au pays des pyramides...

Thursday, October 27, 2005

boites aux lettres

tous les matins, non tous les midis, pour me rendre en cours, je sors de ma tour d'ivoire perchée en haut de ses 9 étages, et je me plonge dans ce que j'admire de la terrasse: l'esplanade de Midane Tahrir, la fourmilière humaine. à chaque fois, ce qui m' accroche le regard ce sont ces nombreuse boites aux lettre sur pattes. oui, oui.
elles sont des femmes et parce qu'elle sont des femmes elle se couvrent le corps tout entier de noir.
parce qu'elles sont des femmes, les cheveux, la bouche, les pommettes, le front tout doit être caché.
parce qu'elles sont des femmes, il faut bien qu'elles assurent l 'intendance de leur maison donc elles doivent faire des courses, donc elles doivent marcher, donc impossible de couvrir leur yeux.
ce sont des boites aux lettres puisqu'elle n'ont qu'une fente sur les yeux.
j'aurai envie de leur laisser un message parfois, à cette petites boites aux lettres.

liberté, liberté chérie

en disctuant avec un égyptien, j'ai découvert qu'il croyait que son pays était celui de la liberté. étonnée tout en essayant de cacher ma stupéfaction je lui demande de se justifier, il me répond: "parce que l'on ne s 'arrête pas aux feux rouges"...c'était tellement simple que je n'y avais même pas pensé.

collocs...

je suis sûre que vous mourrez d'envie de voir la tête de mes collocs...yalla!


anaëlle , mathieu, simon, adèle et moi



un début à tout

c 'était un soir de la semaine dernière, j'étais avec deux copains à un concert en plein air dans l'amphithéatre romain des jardins d'Al Azhar, cadre merveilleux ( au sens 10O1 nuits du terme), musique délectable, air frais. un coup de coude vient me faire revenir à la réalité "btetkallami el arabiyya kouayss" ( tu parles bien l' arabe -ndlt-), je réponds "é, shouayy" (oui, un peu -ndlt-), et là la fille ne se contente plus de me cogner le coude, mais elle me prend par la main. elle me demande si je connais Nile TV, je dis oui "taba"an (bien sûr -ndlt-), c'est comme TF1 ici, elle me dit génial, on va t' interviewer pour Nile Tv, on recherche des étrangers qui participent à la vie culturelle des nuits de Ramadan...les affaires se compliquent pour moi. elle me présente à un bellâtre gominé et bronzé, répondant au nom de Ashraf (le plus noble -ndlt-): veste en jean, assortie au jeans qui lui moule les fesses, T-shirt moulant Calvin Klein, et haleine fraicheur TIC TAC pour seulement 2 calories, pas de quoi se priver.
il me pose des questions en arabe, son odeur de parfum m 'endors et m empêche de répondre juste. il me prend ensuite par le main, et m'emmene sur un banc devant des arbres touffus et verts, oui au caire c'est possible quand les arbres sont soigés et arrosés par les diginitaires religieux. bref.
et là, une lumière éblouissante arrive sur mes yeux, et là Asharf sort son plus beau sourire Email diamant, la caméra est braquée sur nous. il me pose des questions sur moi, sur le Caire, sur ma vie culturelle ici, sur ce que je pense de Ramadan, je réponds du mieux que je peux et mon petit accent franco-libanais leur plaît. j'ai le droit à des clins d'oeil et des pouces levés de l'assistant toute la durée de l interview.
c'est fini, je souffle. je peux alors retourner à ma place et reprende mes rêveries là où je les avais laissées pour un autre monde coupé lui aussi de la réalité du Caire.

Monday, October 24, 2005

baptême cairote

comme il ya les baptêmes de l'air, il y a ici ce que j'appellerai le baptême cairote. une des épreuves pour se sentir un peu moins étranger et un peu plus intégré à la communauté est celle d'affronter la rue. il faut non seulement l' affronter, mais en plus la traverser...
quand je veux traverser cette rue pour me rendre en cours le matin, quand je veux la traverser pour aller voir la vitrine d'en face, quand je veux acheter ce qu'il n 'y pas sur le troittoir où je me trouve, et à d'autres moments encore, il n 'y a aucune échappatoire, il faut y aller. le sentiment qui m'envahit alors est le même que celui qui m'occupait l'esprit avant d plonger dans un piscine trop profonde, ou encore avant de me jeter sur une piste eneigee, trop pentue. il faut y aller, ne pas se poser de questions. les voitures filent, klaxonent, ne s'arretent pas, je cours, je passe entre les pots d' échappement et les taxis, signe de la main, signe de tête, et j'atteinds le troittoir d 'en face. une victoire personnelle, l 'impression d' appartenir à un nouveau monde, le baptême m' y a fait rentrer.

soufis en images

erratum

le soufisme n est pas né à Koufa mais Cogna je crois. merci adada pour le complément d'informations, quelle culture.

Saturday, October 22, 2005

art et religion, c'est possible

il existe une branche mystique au sein de l islam. trop souvent et malheureusement meconnue, l origine de la mystique muslmane est nee a koufa, sous l impulsion de Roumi, le premier soufi de l histoire de l islam. cette mystique est bien sur denoncee et condamnee par les integristes religieux, car liberte, fantaisie et philosophie sont consideres comme des menaces. je reviens d un concert de musique soufie, un son et lumiere en plein air avec de la danse. les soufis dansent sur de la musique et des chants qui invoquent le nom de dieu, et tournent sur eux memes jusqu a attteindre, ivres et etourdis, l echange avec l etre supreme. les soufis qui dansaient souriaient, chantaient et semblaient etre heureux, loins des ces hommes trop barbus et de ses femmes trop couvertes. les couleurs de leurs jupes vives et bariolees font de chaque tour un plaisir pour les yeux et un repos pour l ame. nous sommes ressortis du concert reposes et surement touches par la peformance. c est incroyable de voir ces hommes tourner sur eux pendant une demie heure tout en faisant des gestes d appel a allah. ils sortent de ce tourbillon moins etourdis que nous le sourire au levres, alors que l on peut lire sur leurs yeux le repos interieur.

il est difficile de decrire la beaute du moment, mais surtout, il est difficile de decrire comme l on se sent loin de cette communion avec l etre supreme malgre les deux rangees de chaises qui nous separent de la scene. ce que je peux voir avec clarte, c est que l islam a de multiples visages, celui de ces integristes que nous presentent trop souvent les medias, n en n est pas l unique.

Thursday, October 20, 2005

triste réalité

En Egypte, 97% des filles sont excisées, c est la réalité, toute communautés religieuses confondues. L' Egypte est le plays où cette opération est la plus pratiquée ( heureusement), ce n 'ets pas une pratique musulmane, mais africaine, qui à l'origine suit le Nil...ces chiffres m ont bouleversée.

d' autres arrivent demain, je n ai plus de temps, les nuits cairotes m appellent.
notre pendaison de crémaillere est demain soir, tout le monde est invité!

Siwa, mer de sable et montagnes de dattes



Photos

J ai trouvé un cafe avec wi fi, je suis installée avec mon portable, je vais profiter alors pour envoyer quelques photos, en rafale et dans le désordre...mieux vaut tard que jamais...

Friday, October 14, 2005

pigeons cairotes

des les premiers jours ici, il y a quelque chose qui a tout particulierement attire ma curiosite: les chats.
au caire ils sont partout, dans les poubelles, sur les trottoirs et sur les rues, sur les terrasses des restaurants, dans les cours des appartements.
au caire, ils sont maigres et ne sont pas suffisamment nourris.
au caire, il font peur.
au caire, ils ressemblent plus a des felins qu a des animaux domestiques.
au caire, ils n ont peur de rien
au caire, ils ne sont pas beaux et l on n a pas envie de les carresser.

tels les pigeons a paris, les chats hantent la ville et regnent en maitres.

et voila!

ce qui devait arriver est arrivé! ce que nous attendions tous a ete fait: nous avons emmenage dans notre nouvel appartement!!!! periode de ramadan oblige, nous ne pouvons pas trouver du champagne pour le sabrer mais nous savourons notre installation...
l appartememt est vraiment trop grand, il est en duplex et ma chambre se trouve au premier etage, etage que je partage avec matthieu et ou se trouvent aussi la cuisine, la salle a manger, le salon et notre salle de bains pour nous deux. quant a ma chambre, je m y sens deja bien. j ai une tres grande terrasse qui donne sur Midane Tahrir, la place principale du Caire. elle domine le musee tres celebre musee du Caire, les batiments de la ligue arabe, le ministere des affaires etrangeres, et surtout l ebulition permanente qui regne. je peux alors contempler avec calme et delectation tout le vacarme et brouhaha, du haut de mon 9eme etage. il y a aussi une fenetre qui donne, tout naturellement, sur le Nil, l ambassade canadienne, l ambassade americaine, les grands hotels luxueux Hilton & Co, une des mosquees les plus celebres du Caire genre Notre de Dame de Paris ( dans l importance et pas dans le style), et enfin la Mugamma", autrement dit l Hotel de Ville.
le menage de ma chambre est presque fini, la salle de bain aussi, il nous reste par contre beaucoup de travail dans la cuisine....ce qui compte est d etre installe, et de dormir chez soi.
au caire, on dit Mabrouk

Sunday, October 09, 2005

merci

juste un merci pour vos commentaires, c'est agréable de se savoir lue.
je ne parle pas encore des cours, la recherche d'appart occupe nos journees, et j'écris d'un cyber café, quand internet sera installé à la maison ce sera plus pratique.
que dire à part que tous mes profs sont géniaux, que tous les cours sont en arabe et que je suis heureuse? rajouter peut-être que le DEAC est très agréable et que sa cafet à la terrasse ensoleillée l'est elle aussi.

fin de l operation logement?

nous sommes dimanche, les choses ont change depuis hier soir et la rencontre avec Muhammad.
nous l avons donc rencontre hier soir, et il nous a explique que la proprietaire voulait d abord rompre le contrat, puis ensuite qu elle a accepte a conmdition de liberer l appart 5 jours plus tard. il n en n est pas question le contrat c est le contrat nous le voulons le 16. si la propritaire commence deja a faire des problemes, c est mal parti pour 9 mois alors nous recommencons nos recherches d appart, Muahmmad au repertoire inepuisable qui nous trouve une viste le lendemain, aujourd hui, pour un aure appart.
nous nous recontrons au cafe Hurriyya a 20 heures, buvons un verre et riions avant de passer aux choses serieuse. nous nous rendons a l appartememt, un duplex magnifique, grand comme un chateau, qui domine le nil d un cote et le musee national de l autre. mais, trop beau pour etre vrai, le propietaire n accepte que deux personnes...deux poersonnes dans un appartememt de 10 pieces comment est ce possible? mentir? deja le recontrer.
un autre probleme se spose, celui de l autre appart, la proprietaire va t elle aceper de rompre le contrat?
il nous faut rencontrer george l autre simsar l intermediaire avec la proprietaire. son sourire mielleux des premiers jours a disparu lorsqu il entend que nous voulons rompre le contrat et comprend qu il ne touchera pas de commission. discussions, le ton monte, george et mnuhammad s ecartent et discutent p[res d un quart d heure. geroge revient le sourire aux levres, personne ne saura l arrangement qui a ete convenu durant ce temps.
nous nous quittons avec Muhammad ce soir, deux rendez vous. le premier a 19h avec le proprietaire du 2eme appart pour lui dire que nous sommes 5, s il accepte, le 2e est a 20h30 avec l autre propiriatire pour rompre le contrat...
croisons les doigts, peut etre que demain je dormirai chez moi, au 9eme etage d un apartement donnamt sur le Nil

week end sable

jeudi 6 octobre, fete des forces armees egyptiennes, donc jour de congees national.

nous decidons alors de profiter de notre week end de 3 jours pour nous evader du bruit et de la pollution cairote pour....une osasis en plen sahara, Siwa, a la frontiere avec la Lybie.
Sortie des cours mercredi 18h, nous parons, Kathy, Bart, Simon et moi, pour la gare Moubarak, notre train pour Alex (alexandrie pour les inities) est a 19h. le train a le charme desuet du caire et de l egypte en fait. couleurs et motifs des sieges fanes, garcons qui passent dans les wagons pour nous proposer des journaux du the et toutes autres sortes choses a manger. le voyage pour alex dure deux heures et est agreable, je fais la connaissance d une egyptienne qui vit aux etats unis. elle est voilee et ne s adresse qu a moi, les garcons semblent l intimider. nous arrivons a alex a 21h, il nous faut maintenant prendre un bus pour mersa matrouh puis un autre pour siwa, 900 km separent le caire de l oasis. nous attendons le bus de 23h en fumant une chicha a la gare routiere d alex. puis, arrive le bus, nous montons , que des hommes, tous des tetes de terroristes. nuit de ramadan oblige, tout le trajet se fera au rythme d une preche violente d un imam de je ne sais ou et de chants pour les martyrs de palestine et de tout les musulmans, c est incroyable, je crois n avoir jamais fait un tel voyage, le tgv me semble finalement tellement confortable et tranquille, je promets de ne plus jamais m enerver contre les enfants qui pleurent, et qui aporteraient un peu plus de couleurs a ce sombre tableau.
nous arrivons a mersa matrouh, il est 2 heures du matins, fatigues et sales. la gare est deserte, la ville aussi. le bus qui mene a siwa est a 4 heures, nous n avons pas la force d attendre encore deux heures pour reprndre ubn au6rte bus et decidons de chercher un hotel, pour y passer la nuit et se reposer avant la fin du voyage.un chauffeur de taxi nous emmnene dans un premier hotel, nous demandons a voir la chambre avant, l odeur de pipi et de salete est insoutenable. apres un tour rapide de tous les autres hotels fermes ou complets de cette station balneaire endormie, le chauffeur nous propose de nous emmener a siwa...il est 3 heures quand nous acceptons les 300 km restants...
excitee et fatguiee, je garde peu de souvenir de ce viayge etrange dans un atxi aux neons bleus et au chauffeur de taxi qui fume trop. ce que je sais c est qu il est escorte par un autre taxi et que pendant tout le voyage je m attends a ce qu ils s arretent et nous depouillent, nous laissant en plein milieu de cette route loin de tout passage et de toute trace de civilisation quelle quelle soit. j apprendrai par la suite que bart a eu les memes frayeurs que moi.
ce que je sais aussi c est que je me reveille a 6 heures du matin quand l aube commence a montrer ses doigts de rose et quand le taxi tombe en panne d essence, sur une route entouree d un lac sale d un cote et d un desert de l autre...el hamdella, l autre taxi qui nous escortait, etait en fait la pour assurer la maintenance en cas de probleme, un proverbe egyptien dit que les egyptiens sont tres effrayes de s eloigner du nil, qu ils ne le font jamais seuls...
donc le taxi nous laisse tous les 4 sur le bord de la route, avec pour seule compagnie, le taxi en panne. apres trois quart d heures, il revient avec de l essencce, siwa n est plus tres loin. nos arrivons, a siwa, il est alors 8 heures, 13heures et 900km loin du caire...directemebt nous demandons une chambre d hotel, et dormons jusqu a12h. apres un reveil un peu difficile, nous partons explorer la ville, ou plutot le centre de l oasis. il s agit d un village ou le moyen de locomotion est la charette, ou les femmes ne sortent jamais sauf voilees, bachees, cachees, ou elles se font conduire sur les charettes par leur petits garcons de 7 ans car leur sexe vaut plus que leurs nombres d annees, et ou les hommes portent une djellaba blanche et keffieh roule en turban autour de la tete. les images d afghanistan que l on peut avoir en soi sont la realite de siwa, rien de tres gai. apres quelques achats dans une boutique d ettoffes, nous sympathisons avec le vendeur qui nous emmene faire une ballade aux alentours. nous nous enfoncons dans une palmeraie, a la recherche d une source pour se baigner. la premiere source est trop sale, la deuxieme est interdite aux femmes, et la troisieme est privee donc accepte les baigneuses en chemise, ce que nous faisons.
sur le chemin du retour,nous mangeons des dattes, il n y a qu a tendre le bras pour ca. apres un repos, c est la rupture du jeun de la journee de ramadan, la ville commence a retrouver un rythme normal, les boutiques et les restau ouvrent, meme si la popultaion qui semble vivre n est que masculine et qu ici les femmes ne semblent pas voir le droit de vivre, ou du moins pas autant que les hommes. un autre proverbe dit que la liberte n est pas quelque chose qui se doinne mais qui s attrape, les femmes sont en tord dans l histoire a siwea, si elles n ont pas de liberte, c est que ne l ont pas attrape peut etre. nous avons ensuite rendez vous avec notre ami bedouin pour boire un the. nous rencontrons d autres bedouins, et convenons d une journee dans le desert et d une nuit a la belle etoile. le depart est fixe au lendemain 14h apres la priere.
nous dormopns et nous balladons en attendant le depart, les paysages sont magnifiques.
les 14 heures arrivent, deux jeeps nous attendent, nous partons avec des espagnols. premiere escale a une source d eau "froide", 20degres, un bonheur. nous nous enfoncons ensuite dans le sable et les images de dunes, d etendues ocre et d infini resteront toujours en moi. deuxieme escale sur une grosse dune pour faire du surf...troisieme escale pour admirer le coucher de soleil. nous comptons nous installer la pour passer les nuits, mais la police des frontieres vient nous deloger et nous emmene dans un endroit frequente ou se trouvent deja 3 jepps d americains, nous ne serons pas seuls dans le desert cette nuit, il faut payer 100 dollars aux autorites pour l etre nous dinons, a la belle etoile, mangons du poulet grille eu feu, des legumes, des fruits, sous un ciel etoile. vient ensuite le momemt de dormir,il n y a pas de tentes, ce sera a la belle etoile.le ciel est magnfique, mais le froid, la durete du sol, la peur des animaux nous empechent de dormir, et lorsqu un nouveau jour se leve nous sommes tous bien rassures...
j enverrai des photos plus tard de cette experience extaordianire que nous renouvellerons dans le sina aux vacances de toussaint in chah allah. le caire semble loin, mais il nous faut rentrer, nous prenons donc un bus, puis un autre. il est 18 heures quand tous les passagers rompent le jeun ensemble et nous offrent des dattes, des bonbons et des gateaux. la tv est alors allumee. a 19h30 le bus s arrete devant un mosquee pour non pas la pause pipi, mais la pause priere.
je suis bien contente de retrouver le caire, le bruit des klaxons, les embouiteillages et tout ce que j avais laisse derriere moi pendant deux jours et qui finalement m ont bien manque.

les aventures semblent s enchainer, puisque, appel de Muhammad notre simsar pendamnt le week end, la prorpietaire de l appart njhe peut liberer l apparetavant le 21, le contrat demande le 16. Muhammad vient chez Bart et Kathy a 22 heures une heure apres notre arrivee

Tuesday, October 04, 2005

1ere journee de Cours

Je me rends aujourd hui donc au DEAC pour ma premiere journee de Cours. Je commence avec deux heures d Arabe litteral, nous sommes 4 dans ma classe. Forme sur le niveau de dialecte, le groupe n est pas du tout homogene en litteral, je me trouve avec des grands debutants en litteral...ca va changer m a dit M Imbert. Je suis avec une bresilienne, un semi egyptien/semi francais et un adulte.
Vient ensuite l heure de la pause, je dejeune sur la terrasse de la cafet, jus de goyave et chawarma poulet c est delicieux.

Le cours d apres est donne par une prof egyptienne, nous discutons de la rue egyptieme et ses differnts visages, elle fait partie du mouvemen Kefaya ( Assez!), mouvement de contestaion, dont la voix s eleve notamment contre Hosni Moubarak, a la presidence depuis 25 ans. La prof nous raconte les manif de rue du mouvement. Pas un seul mot en francais, je sors epuisee. Nous quittons le DEAC avec Bart et Kathy, achetons des pates fraiches cuisinees a emporter, du Koshari, spcecialite a base de feves pates riz et pois, que nous mageons chez Bart et Kathy. Nous fumons un Narguile devant la TV, Simon et moi les quittons et allons faire une Balade sur le Nil. Le Caire vit la nuit, une pelouse sur l esplanade du Musee accueille les amoureux, couples et debut de flirts. Le pont au dessus du Nil est l endroit ou se retrouve les bandes de garons, jeunes et mois jeunes en chasse, sur la rive du Nil, des pecheurs boivent du cafe, quelques Falouques glissent encore prises dans l incessant mouvement du fleuve.

Soiree Cairote

Il est 22 heures quand tous les papiers sont signes. Nous quittons George et Muhammad nous emmene au Greek Club pour feter notre victoire et la sienne aussi ( sa commission s eleve a un mois de loyer, 100 fois plus que le salaire mensuel d un ouvrier...)
Nous buvons de la biere, Muhammad le musulman eclaire aussi...l endroit est vraiment agreable, un terrasse entoutree d arbres bien confine car lieu de debauche aux yeux des musulmans plus severes. Nous sommes avec des amis de Muhammad, ils nous racontent des nokat (blague), autre specialite locale, nous rions.
C est ensuite l heure de se rendre a l After Eight, une boite cachee, il faut y rentrer par l arriere boutique d une epicerie, la ou la jet set cairote se lache. Muhammad fait la bise au videur, on ne paie pas l entree. La deco est parfaite, lumiere tamisees, tables pour manger, tableaux modernes accroches au mur. La clientele est jeune, tres chic, vetue a l occidentale, la classe intellectulle fortunee des acteurs, metteurs en scenes et autres artistes. Il y a un groupe qui joue des vieilles chancons egyptiennes, du Buena Vista Scocial club a l orientale, tout le monde chante, danse et frappe dans les mains. Le Dj succede aux musiciens, il passe de la musique orientale, de l electro branche, du latino. Cest genial. Nous dansons, sourions, et buvons. Je rencontre beaucoup d egyptiens sympas. La soiree se termine au son de vieilles chansons egyptiennes, tout le monde connait, chante et fait son petit spectacle en chantant et en mimant les paroles: mais sur les haches, hochements de tetes, expressions des yeux...Inoubliable.
Nous rentrons a la Pension Roma en sueur, fatigues mais heureux

Sunday, October 02, 2005

Fin et suite de l operation se loger

Simon et moi epuisons nos contacts telephoniques en vue d obtenir de nouvelles pistes, en vain.
Nous avons rendez vous avec Muhammad le simsar au cafe Hurriyye.
Nous discutons le prix, lui disons que celui annonce est trop eleve. Il comprend, appelle le proprio, appelle George, nous dit que c bon, on peut negocier. 1 ere victoire.
Nous avons une autre visite dans un appart a Garden City quelques heures plus tard, puis avec le proprio de l autre appart pour eventuellement signer le contrat.Muhmmad reste avec nous, nous emmene faire des photos d identite necessaires a des formalites administratives, simon achete un portable, nous rebuvons un Fayrouz au cafe Hurriyye, un soda fruite. C est maitenant l heure de la visite,nous montons dans 2 taxis car Muhammad n a pas sa voiture avec lui, en route vers Garden City.
Arrives a Garden City, un autre Simsar nous attend, il n a pas la clef de l appart que nous voulons vister. De 5 chambres, l appart passe a 3 chambres avec un lit dans le salon...Mais le simsar peut nous propser une villa a 11 chambres. Je sais que d autres etudiants cherchent encore un appart et nous pourrions facilement replir la maison. Le simsar nous fait une description de la villa, 4 salles de bains, 3 cuisines, tout est neuf, TV dans chacune des chambres, home cinema, vue sur le Nil...le reve et le luxe. Mais le simsar n a pas la clef. Mais le proprietaire est consul d Oman et ne veut pas de mixite dans sa maison. Mais le simsar nous suggere de se presenter devant le proprio a 4 filles et de ne rien lui dire. Discussions inutiles pendant une heure et demie dans la rue. Il fait chaud. La piste de Graden City est abandonnee, nous n avons au une seule chose, pas de choix possible.
Muhammad nous emmene dans un restau de foul. restau? des tables en platique sont dressees dans la rue, des lampions de couleurs servent de deco, et les toiles cirees ne sont pas propres. Nous mangeons le foul, une des specialites culinaires egyptiennes. Il s agit d une sorte de plat de feves baignant dans de l huile d olive, du beurre, de la margarine au choix, et accompagne d oeufs ou de viande. Cest assez bon, mais le quart de mon assiette me suffit.
Nous rentrons a pieds vers l appartement, c est agreable. Nous arrivons sur la place Tahrir, la place ou se trouve le musee du caire. Le musee est imposant, la place est gigantesque et la traversee est le parcours du combattant.
Nous arrivons a l appartement, George nous attend. La femme qui occupe les lieux nous accueille et nous offre un jus d oranges. Nous decouvrons qu elle sous loue l appartement, que le proprio n est pas forcement au courant, et qu elle ne connaissait pas nos intentions de baisser les prix. Seule femme face aux deux hommes George et Muhammad, elle cede, nous avons gagne 1 000 guinee par mois c est pas mal.
Apres la signature de contrat, chacun se sent plus leger.
L appart ne sera disponible qu a partir du 16 octbre dernier delai, c est dommage. Nous allons loger chez Bart et Kathy en attendant.
Mon adresse sera a partir de maintenant:
37 Sharia Qasr el Nil (traducion: rue du Palaisdu Nil)

Tout est bien qui fini bien.

Back to school

Aujourd hui, rendez vous a 8h30 pour re-commencer l ecole. D apres le programme la matinee va se derouler en 2 temps:
presentation du DEAC par Frederic Imbert, le directeur 8h30 10h30
pause 10h30 11h00
test de niveau en litteral 11h00 13h00

Bien sur Monsieur Imbert arrive avec une demie heure de retard et commence un discours: historique du DEAC, objectifs, methodes de travail, corps enseignant, reglement interieur, fonctionnement du DEAC. Suivent ensuite les ocnseils et surtout les recommendations quant a la vie au Caire et a l ambiance qui y regne surtout en ce moment.
Nous recevons ensuite nos emplois du temps, il y a 7 groupes selon les niveaux de dialecte, je suis dans le numro 7, le meilleur...yeah!
voici mon emploi du temps jusqu 17 novembre. j ai cours du dimache au jeudi de 13h30a 18h avec une pause de 15h30 a 18h commune aux autres groupes de l apres midi:

dimanche: Cours de dialecte
Vocabulaire thematique
lundi: Arabe litteral
Conversation thematique
mardi: Cours de dialecte
Applications grammaticales
mercredi: Civilisation de l Egypte
Dialecte feuilleton et Cinema
jeudi: Grammaire du dialecte
Texte en dialecte

Nous faisons alors la pause a la cafet du DEAC. Elle est situee sur la terrass et tres agreable. On peut boire des jus de fruits fraisdm des sodas, des boiussons chaudes, et pour ;anger des charwamas sont prepares a le demande.
Nous faisons ensuite le test de litteral qui permettra de constituer des groupes de niveau

A la fin du test, des grandes tables sont dressees sur la terrasse de la cafet, pour un byuffet de bienvenue. Des pizzas, falafel,hommos, baba ghanoug, patisseries et bouteilles de pepsiet seven up nous attendent. M. Imbert fait une photo de classe celle du premiere jour pour faire celle du dernier jour et les comparer.

Nous quittons le DEAC, la recherche d appartememnt est maitenant l 2 e objectif de la journee.

Saturday, October 01, 2005

1ere journee

Le reveil sonne a 8 heures. Nous avons rendez-vous avec Anaelle et Benoit les deux collocs pour une premiere journee de recherche d appart...
Nous prenons un petit dejeuner sur la terrasse, au soleil.
Premiere rencontre avec les collocs. Nous marchons en direction du DEAC avec escale a la terrasse d un petit cafe. Un chauffeur d =e taxi vient s assoir a notre table, il veut emmener le groupe de touristes voir les pyramides...ce n est pas le moment je crois. Difficilememt, nous trouvons le DEAC, mais nous sommes samedi et tout est ferme. Le concierge nous fait rentrer pour regarder d eventuelles annoncesm rien n est affiche. Il nous presente alors au "sheriff" du quartier au revovler cale dans la poche interieure de son jean. Nous decouvrons ensuite qu il s agit d un homme employe par le consulat francais pour assurer en civil la securite du quartier et completer la vigilance des gardes. Ce sheriff nous emmene vers un autre homme, plus age et lui explique ce que nous recherchons.La, l homme nous emmene visiter un appart tenus par deux vieilles femmes. L appart est vieux, sale, et pas tres accueillant. Nous quittons les lieux. Nous nous rendons chez la copine qui accueille Anaelle et Benoit,elle vit a Bab el Luq, un quartier sympa. Ca grouille et les odeurs du marche sont agreables. L amie en question d Anelle vit avec une grosse americaine baba cool feministe en pleine discussion avec le sosi de Gandhi version soudanaise au moment ou nous arrivons chez elle. Nous leur expliquons le probleme,ils nous donnent quelques numeros. J apelle Bart et convenons d un rendez vous a l heure du dejeuner. Nous passons quelques coups de fils, rien d interessant. Nous allons a la rencontre de quelques concierges, les bawwab. Un a l audace de nous faire visiter quelque chose en plein travaux, pour la modique somme de 5000 livres egyptiennes par mois.
Nous rencontrons Bart et Kathy ils sont heureux et leurs deux premieres semaines ont fait d eux des habitues du Caire. Nous dejeunons dans un endroit sympa,le patron est accueillant et me chante des chansons de Nancy Ajram. Bart nous donne le numero de son simsar- courtier- et il nous donne un rendez vous au Cafe Hurriyye-libre-le seul du Caire ou l on boit de la biere sans se cacher et ou les femmes font la bise aux hommes. le cafe est le meme que ceux des films egyptiens. C est pittoresque. Meme l homme qui balaie le sol fait partie du decor!
Muhammad, notre nouveau courtier egrenne son repertoire telephonique, ses contacts, ses relations et amis d amis pour trouver quelque chose. Nous allons tout d abord visiter un appartememt non meuble mais au loyer tres avantageux. Il s agit en fait d un atelier de peinture, d un squatt, c est non!
Apres d autres appels passes et recus, nous prenons la voiture pour aller voir autre chose.
Les deux concierges pieds nus dans la terre ne veulent pas d une colloc mixte...Nous nous rendons ensute a Garden Citym quartier des ambassades a la vegetation luxuriante et loin du brouhaha du centre sur le bord du Nil.
La concierge nous dit qu il n y pas d appartememt qu hier il a ete pris.Desespoir general. Muhammad lecourtier passe quelques appels et finalememt l appart n est pas occupe. Nous montons.L appart est grand,il y a de la lumiere et un peu de meubles. C est la premiere chose correcte de la journee. Un probleme:il n y a que trois chambres.Muhammad appelle la proprietaire, il y aurait alors une quatrieme chambre, fermee a clef servant de debarras.Madame Amina au francais parfait me propose alors d augmenter le loyer de 3 300 a 4 000 livres si elle ouvre la chambre et propose de faire une 5e chambre dans le salon. Elle ajoute que nous verrons la chambre si nous acceptons le deal,quelle blague...Elle veut une reponse ce soir en plus car d autres personnes sont tres interessees.Le contact est mauvais, je deteste en plus cette impression de pression et de chantage.Je n ai pas envie de cet appart, c est seulememt notre premiere journee de recherche...
Muhammad appelle encore des contacts et nous retournons dans les alentours du cafe Hurriyye.La se trouve George, un vieux qui s appuie sur une canne pour marcher mais dont le cerveau fonctionne encore tres bien seul des qu il s agit de gagner des sous.
Il nous emmene dans un autre appart, les abors sont biens ,le hall est spacieux.Dans l ascenseur George me demande d ou vient ce joli petit accent, libanaise? Et oui! George me fait l eloge du Liban et me demande s il y a des israeliens dans la collocs, bien sur il n a rien contre ces gens la...
Nous arrivons dans l apprt, nous sommes tous les 4 emerveilles,le coup de coeur. Spacieux, meuble, haut de plafond, salle de bains propre et recente, terrasse dominant la place Mustafa Kamal...le prix initial annonce par George passe de 4 000 a 5 000 livres, et l appart n est libre que dans 15 jours. Nous sommes decus et fatigues, impossible de prendre une decision ce soir. Chacun se separe, esperant que la nuit portera conseil.
Simon et moi nous rendons chez Bart et Kathy pour fumer un narguile. J appelle Gannat, une egyptienne rencontree a l aeroport pour lui expliquer nos problemes et lui demander de l aide. Elle va nous rappeler demain. Nous quittons l appartement pour nous rendre au Greek Club. Espace confine et donc destine a une clientele d habitues,la haute classe egyptienne qui boit de la biere et du vin rouge loin des policiers omnipresents. Nous dinons et rentrons a la pension Roma fatigues de cette eprouvante journee. Je rencontre dans le salon de l hotel un libanais le soi disant ancien pilote prive de Hariri vivant au Etats Unis reconverti dans la vente de cosmetiques. Je le quitte,il me laisse sa carte en me vantant les merites de sa creme magique naturelle et tellemement bonne pour le corps....les libanais, incorrigibles!
Je m endors,il est 3 heures.

D-day

Le grand depart approche...
Nous arrivons a l aeroprt avece simom, et deja dans le bain, l hotesse de british airways est algerienne, son collegue libanais, on discute ca nous detend.
Arrives a Londres nous deambulons dans l aeroport Heatrhow a l allure froide des aeroports des pays de l est...
Premier probleme une fois montes dans l engin qui nous emenera au caire nous attendons deux heures assis sans decoller:il n y a pas asser de fioul pour nous ache;iner jusqu au caire...
Une fois le decollage lance j essaie de trouver le sommeil mais l excitation la fatigue le stress et l impatience se melent c est difficle de se reposer.
Nous arrivons a l aeroport du Caire ou nous accueillent foule, bruit, chaleur, la fatigue....
Une fois les formalites faites les bagages recuperes -el hamdulilla- quatre hommes nous emmement jusqu a un taxi dans lequel nous montons et avons une petite impression de cairo by night.
Nous arrivons a la pension roma, il est 3h. Nous prenons un douche rapide et impossible de dormir nous discutons puis le chant du muezzin retentit a 5 heures, nous nous endormons finalememt vers 6 heures le reveil programme pour sonner deux heures plus tard.